N'était pas une piquette mais un grand crû fort charpenté, puissant et avec de la jambe. Rien à voir avec le vin en vrac guingampais, fade et insipide.
Bref, l'équipe de juniors guingampais a perdu face aux séniors messins.
De par la différence de puissance et de physique entre le leader et la lanterne rouge, c'est vraiment cette impression qui dominait.
Joueur symbole de ce match, Diop, qui a joué en se frisant les moustaches face à nos attaquants de poche. Pas assez bon pour rester à Guingamp, résultat il trône royalement au sein de la défense centrale d'une équipe qui va rejouer dès l'année prochaine ne L1.
Personnellement, j'ai tout compris dès l'échauffement : nous allions affronter un bloc puissant et vif ..... Certes le football n'est pas qu'une histoire de taille mais tout de même, cela fait trois matchs consécutifs où nos joueurs se font bouger, marcher dessus. Que ce soit contre Brest, Caen ou Metz, la différence de puissance était criante.
Il est vrai que hier EAG a correctement débuté, mais à ce niveau il faut mettre les occasions et surtout éviter d'offrir des caviars à l'adversaire, Cardy était libre de tout marquage sur le premier but. La chance choisit toujours le camp des gagnants : pour preuve lorsque EAG tire sur la barre, la balle s'envole dans le ciel. Lorsque Metz tire sur le poteau : elle revient dans les pieds d'un messin qui marque le second but de son équipe. A 2-0, c'est là le plus inquiétant, tout un stade savait que c'en était fini. Pas de révolte, un sentiment de défaite inéluctable, d'impuissance, de faiblesse infime.
Hier soir, comme contre Caen, deux divisions séparaient EAG de Metz. Il faut bien se dire que nous avons actuellement le niveau de national. Sans guerrier, sans moëlle, sans impact physique, sans sentiment de révolte.
Le Roudourou va pouvoir être rebaptisé "Stadium de la Résignation", les joueurs ne croient plus en eux et sont conscients de leurs faiblesses, ils paraissaient perdus et tellement résignés face à Metz ..... L'entraîneur ponctue chaque commentaire d'après-match de 'les meilleurs ont gagné, nous sommes trop faibles". Les dirigeants n'avoueront jamais qu'ils se sont méchamment plantés dans le recrutement et les départs (on prépare une équipe physique, robuste et puissante en L2, avec des joueurs qui frappent au but avec vigueur et qui ont du caractère). Bref tout ce que l'on n'a pas.
Une fois de plus j'ai eu pitié de mon équipe et je ne vois vraiment pas comment, en l'état actuel des choses, elle pourrait se maintenir tant elle est faible. Malheureusement, Le Lan, entendu hier soir à la radio pense la même chose en affirmant qu'il ne voit pas comment cela pourrait aller mieux, tout ayant déjà été fait ....
Une solution qui ferait du bruit : "Appeler Ravéra à la rescousse" en lui laissant carte blanche au mercato et au sein du club pour sauver EAG. C'est inconcevable car cela prouverait que l'on a eu tort de le "virer" comme un malpropre à la fin de saison dernière. Ce serait un début de rédemption et c'est peut-être à ce prix que le culb pourra sauver sa place en L2.
Commentaires
La question, c'est pourquoi avoir recruté un joueur blessé à son arrivé, à peine 10 matches sous les couleurs de Guingamp (L2 , CFA2), dans la saison et le laissé partir 1 an après, chez un concurent direct de la montée en Ligue 1.
tres beau site
bonne continuation
j ai lancé ton lien sur le forum de Metz
Pas mal ce blog! et le résumer est bien écrit! Bravo!
Et merci pour les vidéos, c'est cool!
J'étais à Guingamp, certes, on était supérieur, mais je vous souhaite de rester en Ligue 2! La saison est longue, rien est jouer!
Par contre, je ne comprend toujours pas pourquoi vous ne vouliez pas garder Diop....Ce bonhomme est un monstre, et à largement le niveau de la ligue 1!! Enfin bon.
Bonne chance à vous!
Bonne chance à vous amis Guimgampais.
Pour les "Debess on t'enc****", c'est parce qu'il a joué à Strasbourg qu'il a eu droit à ca.
Sinon les fumigènes, c'est quand même plus festife avec.
Je croise les doigts pour vous.
Bye
Un messin